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Chambre de maternité colorée et moderne.

Où accoucher : clinique ou hôpital, comment choisir ?

Post-partum
||Céline Hautin|
13 minutes

Vous vous demandez où accoucher ? Vaste question à l’heure où les possibilités se multiplient. Et, c'est tant mieux ! Hôpital public, maternité privée à but non lucratif, clinique privée non conventionnée, maison de naissance ou chez vous, si votre santé et le déroulement de votre grossesse vous le permettent, vous êtes reine ! 

Dans cet article, vous retrouverez les différents types d’établissements où vous pourrez accoucher, ainsi que leurs avantages et inconvénients, afin de faire le choix qui répond au mieux à vos attentes.

Le projet de naissance

Il est conseillé de commencer rapidement sa réflexion sur le choix du lieu de son accouchement, au risque de ne pas trouver de place dans la maternité de votre choix. C’est davantage le cas si vous habitez dans une grande ville et d’autant plus si votre envie se tourne vers une petite maternité. Ce choix est très lié à votre projet de naissance, voilà pourquoi il est conseillé de commencer par là.

Le projet de naissance, c’est la formalisation de l’ensemble de vos désirs concernant les différentes étapes de l'accouchement physiologique ou médicalisé : travail, naissance, soins au bébé, soins à la mère, délivrance du placenta, allaitement, présence d’autres personnes, accueil du bébé, personnalisation de l’événement, etc.  Il peut également comporter un volet en cas d’imprévus tels que le transfert, la césarienne, l’utilisation de forceps, etc. 

Vous l’aurez compris, on évite de parler déco ici. Alors, oubliez la chambre rose, orientée sud-ouest, le parterre de Camélia Middlemist et le poster de Johnny en face du lit. 

Le projet de naissance est généralement le fruit d’échanges entre les parents et la sage-femme ou l’obstétricien qui les suit pendant la grossesse. Il vous permettra d’opérer un premier filtre dans la liste des établissements dans lesquels vous pourrez accoucher. Ce document sera ajouté au dossier, mais il est préférable de disposer d’une version papier, à remettre à la sage-femme qui vous accueillera le jour J. Il lui permettra de comprendre ce que vous attendez d’elle  (ou de « lui », si vous tombez sur l'un des 4,5% de « maïeuticien » recensés fin 2021.) et de le communiquer aux différents intervenants. 

D’ailleurs, n’hésitez pas à vous exprimer en salle de naissance. Vous avez le droit d’être informée et de participer à la prise de décision des interventions faites sur vous ou sur votre enfant.

Pas d’inquiétude, cette réflexion quant au lieu où vous souhaitez accoucher peut évoluer tout au long de votre grossesse et vous pourrez changer d’avis ! Et, puis, si vous tenez vraiment au poster de Johnny, il y a toujours la possibilité d’accoucher chez vous ! On en parle plus bas.

Proximité et niveau de sécurité de la maternité

Les premiers critères à considérer lorsque l’on choisit l’endroit où l’on va accoucher sont la proximité de l’établissement de santé et son niveau de sécurité.

Proximité de votre logement avec votre lieu d'accouchement

Le critère numéro un pour choisir sa maternité reste la proximité avec votre logement. Même si les ainés arrivent rarement avant le terme et encore moins en une poussée (il ne vous suffira pas non plus d’éternuer pour les prochains, désolée), l’idéal est de ne pas dépasser 30 minutes de trajet.  Si vous habitez plus loin, que votre grossesse est pathologique et que vous en avez la possibilité, prévoyez de passer les quelques jours avant le terme de votre grossesse plus près de la maternité dans laquelle vous êtes inscrite.

Les différents niveaux de sécurité en maternité

Le niveau d'équipement médical fait également partie des éléments qui vous aideront à définir l’établissement dans lequel vous souhaitez mettre au monde votre enfant. Ce choix est majoritairement lié au déroulement de la grossesse et des risques possibles – ou non – pendant et après l'accouchement.  

En France, le bloc obstétrical est soumis à des normes strictes. Quant à l’équipe, elle comprend au minimum une sage-femme, un obstétricien, un anesthésiste-réanimateur, un pédiatre et une auxiliaire puéricultrice ou une aide-soignante, disponibles 24h/24. 

Il convient en revanche de préciser que d’autres accouchements auront lieu en même temps que le vôtre et que cette équipe pourra être mobilisée sur l’un d’entre eux.  Ne vous attendez donc pas à ce qu’elle soit postée en file indienne derrière votre porte. Mais, soyez sûre que ces professionnels sauront intervenir le plus rapidement possible lorsque vous en aurez besoin. 

Les maternités françaises sont classées en trois catégories, en fonction de la spécialisation des soins apportés aux bébés. Cette classification sert à orienter les parents vers le niveau qui leur semble adapté à sa situation :

  • Maternité de niveau 1 : service obstétrique 
  • Maternité de niveau 2 : service obstétrique et service néonatal. (2A : troubles d’intensité moyenne - 2B : état nécessitant des soins intensifs)
  • Maternité de niveau 3 : service obstétrique, service néonatal et service de réanimation néonatal.

Si une anomalie survient alors que vous accouchez en maternité de niveau I, vous pourrez être redirigée vers une maternité de niveau supérieur (niveau 2 ou niveau 3).

Les questions à se poser pour choisir sa maternité

Réfléchir aux besoins qui pourront être les vôtres après la naissance de votre enfant orientera votre réflexion. Renseignez-vous sur ce que les différents établissements vous proposent dans la réalité, en termes d'accueil (prestations hôtelières), de sécurité et de prise en charge.

Voici les types de questions qui vous aideront dans votre choix de maternité, et dans la rédaction de votre projet de naissance : 

  • Y a-t-il des chambres individuelles ? Avec douche dans la chambre ?
  • Y a-t-il un lit “accompagnant” pour que le coparent puisse rester ?
  • Êtes-vous certaine de pouvoir bénéficier d’une péridurale (disponibilité de l'anesthésiste) ? Est-elle posée précocement ? La maternité pratique-t-elle la péridurale déambulatoire (qui vous permet de bouger) ?
  • Y a-t-il une salle « nature »  ?
  • Pratique-t-on le don du cordon ?
  • Combien y a-t-il d’intervenants en “suites de couches” ? Y a-t-il un psychologue ? Des sages-femmes spécifiquement formées pour l’aide à l’allaitement  ? Quelle est leur disponibilité ?
  • Existe-t-il une nursery ? 
  • Est-il possible de demander des conseils la nuit ?
  • Est-il prévu d’apprendre à la maman les gestes essentiels de puériculture ? 
  • Y-a-il des bains de naissance / renaissance ?
  • Quelle est la durée moyenne du séjour ?
  • Quel est le reste à charge ?
  • L’établissement est-il labellisé (IHAB, CNGOF-MATERNYS, ect.)
  • Quels services complémentaires sont disponibles ?

Vous pouvez demander à visiter la maternité et découvrir l'équipe. Cela vous permettra de savoir si le contact avec le personnel de la maternité est bon ou, au contraire, si le courant ne passe pas entre les sage-femmes et vous.

N’hésitez pas à demander conseil à votre entourage et aux professionnels de santé qui vous entourent.

Et, ne craignez pas de changer d'avis et de rechercher un autre établissement. L'idée, c'est que ces quelques jours vous aident à récupérer et à bien démarrer votre nouvelle vie de jeune maman.

Tirelire cochon cassée.

Où accoucher : hôpital public ou clinique ?

« L’hôpital est plus sûr, mais souvent décrépi », « A la clinique, on est plus choyée, mais l’addition est salée » …  Halte aux préjugés ! Il existe certes des différences entre public et privé. Cependant, entre mythe et réalité, il vaut mieux se renseigner et visiter ! Divers critères sont à prendre en compte pour choisir entre les deux et mettre son enfant au monde dans les meilleures conditions possibles.

Les principales différences résident dans le reste à charge des parents et l’équipe de soin qui intervient.

Reste à charge

À l’hôpital public, l’ensemble des frais de suivi, d’accouchement, et de séjour (jusqu’à 12 jours après la naissance) sont pris en charge par l’Assurance Maladie. Restent à votre charge les frais de « confort », comme le choix d’une chambre individuelle, de la télévision, du lit accompagnant et de ses repas, si souhaités.

Ce sera également le cas en clinique semi-privée conventionnée, mais vous devrez aussi vous acquitter des dépassements d’honoraires des praticiens (gynécologue, obstétricien, anesthésiste, pédiatre. Consultations postnatales comprises). Tout ou une partie pouvant vous être remboursée par votre organisme complémentaire / mutuelle, selon les garanties de votre contrat.

En clinique privée non conventionnée, le principe est le même qu’en clinique conventionnée. Cependant, les dépassements d’honoraires souvent plus élevés et, surtout, la patiente doit avancer tous les frais, même ceux qui seront secondairement remboursés, en se basant sur le tarif conventionnel de l’Assurance Maladie.

Vous l’aurez compris, à l’hôpital public, ou en clinique privée, accoucher n’a pas le même coût, selon les dépassements d'honoraires, frais de confort et remboursements prévus par la mutuelle. Il est fortement recommandé de demander un devis et de se renseigner sur ce qui sera remboursé auprès de sa complémentaire santé, en amont de l’accouchement.

Personnel soignant

À l’hôpital, la sage-femme seule suit le travail en l’absence de pathologie. L’obstétricien intervient en cas d’anomalie en cours de travail : nécessité d’effectuer une césarienne, d’utiliser la ventouse, les forceps, accouchement par le siège, grossesse gémellaire, etc. Son rôle peut être purement consultatif (avis, discussion des conduites à tenir et mise en place par la sage-femme d’éléments de surveillance complémentaires). 

Le médecin peut demander certains examens spécifiques. Si tout se passe bien, les futurs parents ne verront pas d’obstétricien, sauf pour une visite de courtoisie.

À la clinique, le travail est pris en charge par une sage-femme. L’accouchement est effectué par l’obstétricien qui a suivi la grossesse de la future maman, ou bien par celui qui est de garde.

Maison de naissance

Le ministère de la Santé définit les maisons de naissance comme « des structures autonomes qui, sous la responsabilité exclusive de sage-femmes, accueillent les femmes enceintes dans une approche personnalisée du suivi de grossesse, jusqu'à leur accouchement, dès lors que celles-ci sont désireuses d'avoir un accouchement physiologique, moins médicalisé et qu'elles ne présentent aucun facteur de risque connu ».

Avantages et inconvénients

Les maisons de naissance sont donc une alternative aux maternités pour les femmes, dont la grossesse est dite à bas risques et qui souhaitent un accouchement physiologique (sans péridurale, dans la position qu’elles désirent, etc.), dans l'intimité et la sécurité. 

En effet, l’accompagnement de la maman y est global et est réalisé par une seule et même sage-femme, depuis le suivi de grossesse, jusqu'aux suites de couches, en passant par la préparation à la naissance et bien entendu, l’accouchement.

Ces structures n’ayant pas de médecin anesthésiste, les accouchements qui s’y déroulent sont physiologiques, donc avec médicalisation raisonnée et sans péridurale (C’est aussi pour cela qu’il y a un certain nombre de critères à respecter). 

Les maisons de naissances sont situées dans l’enceinte d’un hôpital ou d’une clinique. En cas de besoin lors de l’accouchement, il n’y a bien souvent que le couloir à traverser pour se retrouver sur le plateau technique et bénéficier des soins de l’obstétricien, de l’anesthésiste, du pédiatre, voire des trois. On parle d’un accouchement naturel en milieu médicalisé. 

Pour accompagner le travail et l'accouchement, la plupart des maisons de naissance proposent des baignoires, des suspensions, des ballons, de la sophrologie, des massages

À noter qu’il n'y a pas d'hébergement possible en maison de naissance : le retour à domicile est donc précoce.  L’inscription se fait de préférence en début de grossesse et jusqu'à 28 semaines d'aménorrhée.

En résumé, le suivi, la maîtrise de leur accouchement, l’environnement familier et la médicalisation modérée sont les avantages que peuvent souligner les femmes enceintes désireuses d’accoucher en établissement non-hospitalier.

En revanche, les risques de complication en l'absence de personnels et de technologies médicales, le manque d’analgésies (absence de péridurale) et le coût non supporté par l’assurance maladie, peuvent freiner certaines femmes. 

Prise en charge par la Sécurité sociale

Un accouchement en maison de naissance nécessite moins de personnel, puisque seulement une sage-femme est présente. Ni obstétricien, ni anesthésiste ne sont prévus. L'accouchement n'est pas non plus suivi d'hospitalisation puisque la femme qui a accouché repart chez elle 12 heures après la naissance. 

Le coût d'un accouchement en maison de naissance a été évalué à 600 euros, non pris en charge par la Sécurité sociale, contre 1 200 pour une hospitalisation de très courte durée en hôpital.

Il est important de noter qu’actuellement, il n'existe pas de réglementation spécifique pour les maisons de naissance, et le système de santé français est centré sur l'accouchement en milieu hospitalier. Cependant, certaines mutuelles peuvent rembourser une partie des frais. Il est recommandé aux femmes intéressées de se renseigner auprès de leur complémentaire santé et de leur sage-femme pour connaître les options de remboursement possibles

Ou trouver une maison de naissance

En 2021, il y avait environ déjà 150 maisons de naissance aux États-Unis, 169 au Royaume-Uni et environ une centaine en Allemagne. En France, en 2023, seulement 8 établissements approuvés par le ministère de la Santé et la Haute Autorité de Santé (HAS) sont ouverts. 

Cependant, 12 nouvelles maisons de naissance vont être créées afin de répondre à une forte demande. Selon un sondage Ipsos, une femme sur cinq aimerait accoucher en maison de naissance et neuf sur dix apprécieraient voir se développer ce type de maison. 

  • CALM - Maison de naissance, à Paris (75)
  • Maison de naissance Doumaïa, à Castres (81)
  • La Maison, à Grenoble (38)
  • Le Temps de Naître, à Baie-Mahault (97 - Guadeloupe)
  • Joie de naître, à Saint Paul (97 – La Réunion)
  • Premières heures au monde, à Bourgoin-Jallieu (38)
  • MANALA, Maison de naissance Alsace, à Sélestat (67)
  • Un nid pour Naître, à Nancy (54)

Programmer d’accoucher à domicile (AAD)

Si votre grossesse se déroule sans problème et qu’il n’y a aucun risque pour vous ou votre bébé, vous pouvez choisir où accoucher.

Au début de votre grossesse, vous pouvez facilement être submergée, sans trop savoir ce que vous voulez pour l’accouchement. Heureusement, vous avez quelques mois devant vous pour prendre votre décision.

Le fait de s’informer, de voir ce qu'il se passe autour de vous peut bien évidemment vous aider. Parlez-en avec votre gynécologue, allez à des réunions d'informations à l’hôpital, consultez des sage-femmes spécialisées, qui vous expliqueront comment se déroule un accouchement à la maison… Vous ressentirez de la sorte ce qui vous convient le mieux, et ce qui vous apaise le plus.

Même s'ils ne concernent encore que 1 à 2% des accouchements en France, nombreuses sont les raisons qui poussent certaines futures mamans à faire le choix d’accoucher à la maison

Si les professionnels de la périnatalité mettent surtout en avant les risques liés à l'accouchement à domicile, préconisant généralement un accouchement classique en maternité, les partisans de l'AAD y voient la liberté de choisir son accouchement et d'en être pleinement actrice, l'envie d’être libre de ses mouvements, le désir d’instaurer un climat de confiance avec sa sage-femme et le coparent. 

Ce choix peut également être guidé par l'expérience d’un accouchement traumatisant en maternité, la peur absolue des hôpitaux, le refus d’un accouchement surmédicalisé, la crainte de laisser seul son aîné pendant l’accouchement, le souhait de vivre cette expérience à la maison et d’y accueillir directement bébé.

Quelques en soient les raisons, l'accouchement programmé à domicile n'est jamais une démarche anodine. Il concerne les femmes en bonne santé avant d’être enceintes (pas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de traitement médical régulier) et dont la grossesse bien suivie se révèle normale (enfant unique qui ne se présente pas en siège). 

Dans certaines situations, un accouchement à domicile est déconseillé, voire impossible sur le plan médical. En effet, loin des structures d'urgence hospitalières, les futures mamans courent toujours le risque d'être moins bien prises en charge si l'accouchement venait à mal se passer.

C'est donc pour éviter toute mauvaise surprise que la future maman doit impérativement être en bonne santé, toute pathologie, révélée au cours de la grossesse, doit être signalée et la maternité la plus proche doit être située à moins de 20-30 minutes du domicile. 

N'oubliez pas qu’il n’y aura pas d’anesthésie péridurale, pas ou peu d’utilisation de médicaments et, en cas de nécessité, pas de rupture précoce de la poche des eaux, peu d’épisiotomies.

Coupe heureux avec nouveau-né à l'hôpital.

Durée du séjour en maternité

Enfin, bébé est parmi vous. Vous êtes dans votre chambre, probablement épuisée, mais sur un petit nuage. Vous avez régulièrement de la visite pour vous expliquer les soins et vérifier que tout va bien pour vous et le petit dernier. Vous avez peut-être même déjà déclaré la naissance auprès de l'état civil de la Mairie. Une question vous taraude : on sort quand ?

Si les femmes qui choisissent d’accoucher en maison de naissance savent qu’elles rentreront chez elles seulement quelques heures après avoir enfanté, celles qui décident d'accoucher dans une structure traditionnelle resteront, quant à elle, de 2 à 4 jours après un accouchement par voie basse, et de 4 à 5 jours si elles accouchent par césarienne. 

Vous vous attendiez à des séjours plus longs ? Depuis quelques années, avec la mise en place du PRADO*, on reste moins longtemps à la maternité. Les mamans volontaires et répondant à certains critères (accouchement par voie basse, bonne prise de poids du nourrisson, etc.) peuvent, après l’accord de l’équipe, quitter la maternité dès le troisième jour, parfois même avant, à condition d’avoir déjà eu un premier enfant. Une sage-femme libérale s’assure que tout va bien dès le lendemain, à votre domicile, et planifie avec vous les autres visites. 

À l'inverse, si vous avez besoin de soins particuliers, que vous n’avez aucun soutien, ou que vous êtes fatiguée, vous pourrez rester plus longtemps hospitalisée. L’Assurance Maladie rembourse jusqu'à 12 jours. Cela peut paraître beaucoup, car on préfère bien souvent le confort d’être chez soi. Mais rester davantage à la maternité peut être utile et rassurant, surtout pour une première naissance où l'on ne maîtrise pas tous les gestes, ou l’on découvre les “joies” du post-partum et où l'on se pose mille questions !

En attendant le jour J, pensez à préparer votre valise de maternité, à organiser la chambre de bébé, à sélectionner les accessoires de puéricultures dont vous aurez besoin et à lire tous les livres que vous jugerez utiles pour bien vivre votre grossesse et votre maternité.

* Programme d’accompagnement de retour à domicile des parturientes

Article écrit par Céline Hautin

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